Les réseaux sociaux sont déjà en eux-mêmes peu accessibles à certaines catégories de la population (personnes âgées, etc.) à cause de la fracture numérique. Il n'y a donc pas de raison de pour que les civic tech soient moins accessibles que les réseaux sociaux
Cependant, il y a aussi un facteur socioéconomique à prendre en compte : le fait de participer à une civic tech suppose un certain niveau d'éducation / de temps disponible / de légitimité à s'exprimer sur un sujet politique. Ce n'est donc pas exclusivement un problème d'accessibilité du numérique
Les plateformes de consultations citoyennes mettent souvent en place des processus d'identification lourds afin d'authentifier les votants, ce qui rend l'accès au vote fastidieux.
Les civic tech sont souvent dotées de budjets dérisoires par rapport aux grands réseaux sociaux. De ce fait il est plus difficile pour elles de cibler un large public (communication, pub, etc) et de fournir des visuels / appli de qualité.
ce n'est pas parce qu'ils sont décriés que l'on va forcémment se tourner vers les civic techs, et les réseaux sociaux demeurent en tête comme outils de pariticipation des citoyens (échange, construction de communautés)
Les civic tech et les réseaux n'ont sans doute pas les mêmes objectifs d'utilisation et les gens n'y vont pas pour les mêmes raisons (divertissement = réseaux, civic tech = réel intérêt pour une action démocratique). Donc il n'y a peut être pas lieu d'opposer civic tech et réseaux.